dimanche 27 avril 2008

Là où ça commence...

Ici commence mon récit. Je suis dans l’aéroport international de Montréal Pierre Eliott Trudeau.

J’ai pris le bus de Québec jusqu’à Montréal afin d’accueillir ma mère, ma sœur et mon frère qui viennent me rendre visite.

Mais avant toute chose, plaçons le contexte. Je m’appelle Guillaume SERALE, j’ai 21 ans et 4 mois, je suis développeur en informatique pour la compagnie Numériss, à Québec au Canada.

Je suis français, j’ai grandi en France, j’ai obtenu mon diplôme en France, et je suis arrivé au Canada il y a moins d’un an.

Pourquoi? Parce que pendant mon stage de fin de formation (DUT en informatique), les contacts privilégiés de mon université avec les CEGEP de Lévis-Lauzon et Saint-Jean-sur-Richelieu me permettaient d’effectuer mon stage au Québec.

Je ne savais rien de ce pays, à part Les deux minutes du peuple et Céline Dion. Pour moi c’était comme un minuscule bout de la France en Amérique du nord.

À mon arrivée, je me suis dit « Mon dieu !! Je suis aux States ! ». Eh bien pas tout à fait…

J’ai fait mon stage de 2 mois et demi, je suis tombé amoureux d’un gars (ah oui : je suis gay), Mon employeur a décidé de me garder, je suis retourné en France pour obtenir les autorisations, je me suis fait larguer à distance 2 semaines avant le départ, Je suis quand même parti, (ça c’était juste après m’être fait arracher les dents de sagesse, après avoir attrapé la mononucléose).

On est le 12 avril 2008, et il est maintenant 18h09. J’attends depuis un sacré moment. J’ai parcouru l’aéroport en long, en large et en travers. Ça ne devrait plus être très long maintenant, une vingtaine de minutes au pire.

Je ne sais vraiment pas quoi leur dire. Que je suis content de les revoir ? Oui, ça c’est sûr! Mais il va falloir que je les guide, que je les rassure. Après tout, ils sont dans un pays étranger, ils ne connaissent rien ici, à part la langue (et encore, ça parle pas tout à fait comme en France).

Bon je vais fermer mon pc portable là, tout le monde me regarde bizarrement, comme si ça n’existait pas un jeune qui utilise son pc intelligemment. Une grosse black à failli rentrer dans mon écran; décidément ce n’est pas vraiment sûr comme endroit pour un laptop. Ah oui, la plus grosse aberration pour un geek que je suis : le Wifi de l’aéroport est payant ! Et ce n’est pas donné!

Ok, c’est l’heure, je vais me diriger vers le terminal d’arrivée.

J’écrirais à nouveau quand le temps sera venu.